C’est un bas quartier d’Antananarivo situé en zone inondable et très marécageuse. Les eaux, s’écoulant au ras des cabanes du bidonville, sont des eaux d’égoût extrêmement polluées et nauséabondes. Des passerelles de fortune relient les taudis à un étroit chemin sur une petite digue surélevée. Cette digue longe les égoûts d’un côté et des zones inondables et polluées de l’autre.
S. Clémentine nous présente le centre Bétania d’Ankasina
Voir ANKASINA est un véritable choc. Notre but n’était pas de «visiter» ANKASINA. On ne visite pas ANKASINA . Nous voulions rencontrer sœur Clémentine avant de partir vers le nord du pays où nous étions attendus. Sœur Clémentine est membre de la congrégation œuvrant à nos côtés à MANDRITSARA et était, en ce mois de juin 2015, encore responsable du centre fondé et initié par Thérèse l’Yvonnet. Avec beaucoup de gentillesse, elle nous a présenté la vie du centre et celle des populations entourant ce centre.
Le seuil de pauvreté est ici en fait un « seuil d’extrême pauvreté». Le revenu journalier par habitant doit se compter en centimes d’euro… Tous les habitants vivent une double peine. Celle de la pauvreté mais aussi celle d’une terrible violence parfois familiale (alcoolisme, viol, inceste, agressions…). La protection des plus jeunes était une absolue nécessité et le centre apparaît comme un véritable îlot de sérénité.
Avec simplicité, nous sommes allés rencontrer les habitants du quartier eux-mêmes curieux de notre présence à Madagascar, et certains /certaines nous ont raconté (un peu) leur vie…
Retour au centre avec une ribambelle d’enfants. Édith a sorti une poignée de ballons et c’était une petite fête…
Le Père Pedro, Thérèse L’Yvonnet et d’autres sont porteurs d’une volonté surhumaine qui dépasse l’entendement. Évoquer leurs réalisations reste un devoir et marque pour toujours ceux qui les rencontrent sur le terrain…
Pour connaître en détail l’historique de cette magnifique réalisation, nous vous invitons à visiter le site internet de l’association «LES ENFANTS D’ANKASINA» .
